Photo, Moto, Musique : les Passions de Laurent !

Vous visitez les différents sites et musées du Débarquement ? N'oubliez pas la Tapisserie de Bayeux (classée au Patrimoine de l'Unesco) et la cathédrale toute proche !! Photos : Laurent Jacquelin

Ma fille en 2018 au Cimetière Américain d'Omaha Beach Mémorial Colleville-sur-Mer DDay Débarquement Photo Laurent Jacquelin

La Chapelle St Jacques à Trévenaste se visite en juillet et août de 17h00 à 19h00 tous les jours sauf les dimanches et lundis. Chapelle de Trévenaste, rue Tal Er Chapel, entre Saint Jacques et le Rohaliguen en Sarzeau. Possibilité de pique-niquer sur place : deux tables sont prévues à cet effet (n'oubliez pas de laisser l'endroit aussi propre que possible !). Photos : Laurent Jacquelin.

Encore un autre message en peu de temps. Normal c'est les vacances et il y a moins de boulot. Dans le message de la semaine dernière j'expliquai comment j'avais rendu étanche un maitre-cylindre avant Magura qui fuyait au niveau du hublot. Ce coup-ci je me suis occupé ce week-end du frein arrière, ou plutôt du freinage intégral cher à Guzzi. En enlevant le bocal du maître-cylindre j'avais remarqué du saindoux formé l'hiver par la condensation (à surveiller), et comme ce n'est pas avec celui-ci que je cuits mes rillettes et mes rillons (rillauds pour les Angevins), il fallait impérativement l'éliminer pour déboucher les durits et redonner du freinage à ma moto (elle n'en avait plus du tout et c'est un peu gênant !).

Tous les éléments de freinage passèrent dans mon appareil à ultrasons. Le liquide de nettoyage devint rapidement un jus marron. Nouvelle opération dans un liquide propre et finition à la soufflette impérative pour chasser des conduits le liquide plein de merdouilles. Résultat impressionnant...

"Saindoux" formé sous le bocal du maître-cylindre arrière, les conduits étaient bouchés. Un moyen économique pour nettoyer un circuit de freinage est l'alcool à brûler. Faire macérer les pièces dedans et passer un coup de soufflette dans tous les durits et conduits. Il existe des petits compresseurs pas chers qui peuvent suffirent pour ce type de travail.

Il y avait même du saindoux jusque dans les étriers...

L'étrier dont les pistons ont été repoussés au maximum est placé entier dans un bain d'ultrasons, le liquide transparent devient marron en quelques minutes. Ensuite séchage à la soufflette en insistant dans les conduits. 

Plus de liquide nettoyage, je file chez Casto (c'était hier) en chercher et je tombe sur ça. Discussion une demi-heure avec le patron (sympa) qui part avec la semaine prochaine faire la Corse. Il me dit que le gros avantage de ce side est sa marche arrière, nickel pour manoeuvrer.

Je reviens de chez Casto avec un puissant liquide dégraissant Onyx que je veux essayer sur un T de fourche que je compte repeindre. Moi qui voulais seulement enlever le dépôt de cambouis j'ai ressorti la pièce comme ça, on dirait qu'elle a été sablée ! C'est une bonne nouvelle, ça remplace une sableuse pour les petites pièces et ça n'enlève pas de matière : impec pour les alliages légers... Il n'y a plus qu'à passer un apprêt pour métaux non-ferreux et peindre.

Sur le site Twinmax ils vendent un nettoyeur de 6 litres 399 euros, c'est mieux car le mien fait 4 litres et c'est un peu juste...  

Bonjour,

Ce week-end j'ai remis le nez (et les mains) dans ma Guzzi California de 1988. Bientôt 6 ans qu'elle n'avait pas vu une route car pud'frein, rien à l'arrière et un peu à l'avant : c'est la poignée d'accélérateur qui arrêtait la (trés longue) course du levier de frein pour un résultat presque nul, ça ralentissait seulement la moto. C'est pas conseillé de rouler comme ça. Donc 6 ans d'inactivité forcée car je n'avais pas le temps de m'y plonger... Jusqu'à dimanche dernier où je me suis remis au bricolage. Les premières California 3 étaient équipées de maîtres-cylindres MAGURA, également montés sur les Florida 650 et les 1000 GT contemporaine de ma moto. Cette marque a été montée les 3 premières années et puis Guzzi a changé de crémerie, je n'en connais pas la raison... Si quelqu'un a des infos, je suis client. Le problème c'est qu'on en trouve difficilement en occase et il est solidaire du commodo. Donc impossible à remplacer par autre chose sans faire vilain rafistolage. Le problème c'est qu'avec l'âge le hublot de niveau en plastique finit par "cuire", il se craquelle et finit par fuir. J'ai trouvé une solution de secours en supprimant ce hublot (le faire sauter avec un tournevis très fin et en faisant attention de ne pas marquer le corps du maître-cylindre en alliage léger). Attention, il y a un joint spi qu'il faudra laisser + en ajouter un au fond pour parfaire l'étanchéité. Percer une ouverture au niveau de la fente de niveau (9 ou 10 mm) afin qu'un boulon de 8 puisse passer. Superposer des joints à clapet (rayon plomberie) comme sur la photo qu'il faudra percer en plein centre pour que le boulon puisse passer. S'arranger pour que l'épaisseur totale de ces joints débordent légèrement du maître-cylindre (1 mm). Trouver une rondelle de la taille exacte de l'ouverture laissée par le hublot (j'en ai trouvé dans ma boîte à malice qui s'emboitent au centième prés). Prendre le tout en sandwich et bloquer avec un écrou borgne de 8mm. Côté intérieur du maître cylindre j'ai mis une rondelle ressort (ou Belleville) pour éviter le desserrage... Difficile d'expliquer tout ça, le mieux est de regarder les photos.

Pour le reste j'ai nettoyé tout mon système avec un nettoyeur à ultrasons et mis une durit aviation. Je suis allé voir sur internet pour changer le piston du maître-cylindre et là j'ai laissé tombé : 149 euros d'origine et 59 pour une copie venue d'Inde (ça je déconseille). Quand je pense que j'avais déjà changé le miens il y a une vingtaine d'année et que ça m'avait coûté une poignée de francs (la bonne époque).

C'était dimanche midi, un des premiers repas dehors depuis que soleil est revenu... Le réconfort avant l'effort, derrière moi ma dernière fille, au look "janisjoplinesque" futur grande batteuse (et un chicot qui ne veut pas tomber) !!! ...et le verre qu'est déjà vide !

Les 2 joints spi : à l'extérieur celui d'origine et au fond j'en ai trouvé un de taille parfaite.

J'ai mis un peu de pâte d'étanchéité spéciale hydrocarbures sur le filetage du boulon. Notez la rondelle conique qui fait ressort (type Belleville).

Le joint à clapet déborde de 1 mm environ pour qu'il soit écrasé et améliore l'étanchéité lorsque la rondelle sera mise et serrée par l'écrou borgne.

Voilà ce que ça donne fini. Depuis montage je n'ai constaté aucune fuite de liquide de frein. Reste plus qu'à redémonter pour faire les finitions : apprêt métaux ferreux et peinture noire pour plus de discrétion...

Résultat : ça freine dur (de l'avant... pour l'instant) !!!

Contactez-moi si quelque chose vous a échappé (je le comprendrai).

... maintenant je dois m'occuper de l'arrière : bocal plein mais presque pas de liquide dans les durits. Présence de laitance dans le maître cylindre. Formée l'hiver par la condensation. On en trouve fréquemment dans les couvres culbu. En tout cas du boulot pour ce week-end !

Salut à vous chers fidèles...

Aujourd'hui, les femmes restent habillées, je vais seulement parler de mon nettoyeur à ultrasons Qteck.  Trouvé sur le site www.frankonia.fr sur les conseils d'un copain vigneron qui collectionne des armes à feu anciennes.  Parfait pour déloger la crasse de tous les recoins d'une pièce et plus particulièrement des carbus. On règle la durée de nettoyage et la température du liquide.  L'appareil se met à crépiter, ça donne mal à la tête si on reste à côté.  Les ultrasons génèrent des microbulles qui en éclatant délogent la crasse.  C'est impressionnant on voit un jus noir sortir de tous les conduits et lumières des carbus.  On peut s'en servir aussi pour ses lunettes, son dentier et ses bijoux de famille (attention sur certains bijoux de famille ça picote un peu).  J'ai fait des heureux avec mon appareil : n'est ce pas Alain et Pascal ???  Malheureusement Alain a eu des problèmes avec, du à un mauvais contact, mais Frankonia a fait marcher la garantie et après retour à leurs frais, l'appareil m'est revenu nickel.

Le mien fait 4 litres, c'est le minimum, un carbu ne baigne pas tout à fait entièrement et on est obligé de le retourner comme un rôti en milieu de cuisson. ça existe en plus grand mais c'est plus cher (car ces petits joujoux, c'est pas gratuits...). Ceci dit, je ne regrette pas la contenance, c'est bien suffisant pour un amateur.

Pour le liquide de nettoyage, fuir celui qui est prévu à 15 euros le litre.  Prendre un substitut de trichlo qu'on appelle aussi dégraissant tous métaux que l'on trouve en hyper de bricolage. C'est la même composition et ça coute 4 fois moins cher. On peut utiliser plusieurs fois le liquide si il n'est pas trop sale et aussi le couper avec de l'eau (attention : ne pas faire pareil avec une eau-de-vie de poire).  Pour des binocles ou le dentier de la belle mère, on peut prendre de l'eau et du liquide vaisselle.

Pour voir de plus près les bêbêtes : www.frankonia.fr  +  inscrire "appareils à ultrasons" dans la fenêtre "RECHECHER", mais je préviens, ça coûte presque 400 euros...

Ajouté le 14 octobre : pour des bacs de plus grande contenance, aller voir sur le site ZETACAL

Death on the Water...

Une pensée pour Jon Lord, clavier de Deep Purple qu'un cancer a envoyé dans les étoiles le week-end dernier...

... Pendant que Jon Lord nous quittait, je commençais à aménager mon nouvel atelier, enfin opérationnel depuis qu'un plombier est venu rallonger le tuyau d'évacuation de ma chaudière (qui sortait directement dans l'atelier !!!). En rangeant tout mon bordel qui va rejoindre les solides étagères en métal récupérées dans un centre de tri en démantèlement, j'ai trouvé sous des planches et des cartons cette Laverda 1973 SF1 (putain ça aurait pas pu être une SFC ???) mais avec le double disque avant, donc montée en SF 2, c'est peut-être même une des premières SF2, qui sait ? Elle est complète, j'ai même 3 selles : 1 double, 1 comme la photo et une de 1 place et demi avec dosseret le tout recouvert de cuir (type Daytona)... mais tout est à reprendre. Une moto qui commence à se faire rare (des 750 SF tous modèles confondus, il a du y en avoir 17000, combien en reste t'il dans le monde ?) ! Un boulot de plus pour mes soirs d'hiver... Notez le 2 en 1 et imaginez le bruit qu'elle faisait !

Comme l'hiver les souris se croient chez moi comme dans un gîte rural, je retrouve des coques de noisettes un peu partout : l'une d'elles à trouvée son garde-manger, un cabochon de cligno !!! Moins drôle elles ont bouffé les premières pages d'un cahier où j'avais noté, il y a une douzaine d'années, plein de choses utiles au démontage de la Laverda et de ma vieille Triumph... Il ne restait que des confettis et des centaines de crottes (et je ne sais pas lire dans les crottes).

La Laverda est de 1973, ça m'a rappelé ce que je faisais (toujours à la pêche) et ce que regardais à la télé : et là je me suis souvenu d'une série qui passait le samedi soir je crois. Regardez (et écoutez fort) le super générique : est-ce que ça vous rappelle des choses ???  Vous vous en tirez bien, j'aurais pu mettre le générique de l'homme du Picardie...

 La vidéo est la suite du message posté le 28 mars (dérouler plus bas)... Moteur de 1000 Convert de 1977 équipé par mon copain Patrick  d'une boîte "manuelle" et entièrement restauré par la même occasion. Un des carbu pissait l'essence et Patrick avait déjà foutu le feu le matin lors du 1er essai... Montage prévu sur side-car attelage Watsonian Monaco. Du coup la boîte Convert est à vendre. Pour d'autres pièces (V7 et 850 gt et tous cylindres ronds) ou restauration Guzzi, vous pouvez contacter le Patrick de la vidéo en me laissant un message que je lui transmettrai (voir "contacter l'auteur" en haut de la colonne de droite).

Démarrage Moteur Moto-Guzzi 1000 cc 1977 par Guzziman37

...Ils sont tous là (ils se reconnaîtrons). On me voit au fond avec des lunettes.  Il y a même Momo qui essaye de me mettre un doigt dans le pif (à cet endroit là, j'accepte encore) mais il a du mal, il voit 4 trous... Et en regardant bien il y a Bébert à quatre pattes qui cherche une lentille... A moins qu'il soit en train de dégueuler.  En tout cas faut pas nous casser les bonbons quand on bosse (on est des oenologues en quelque sorte).  Bon, j'y retourne, j'suis qu'à moitié cuit, faut que j'me finisse avant la soupe... Et demain on rallume la chaudière.  Dès 7h00 !  (la Lulu elle ouvre pas avant).  Salut (poil aux pieds).

Un soleil qui me poussait dehors plutôt que rester devant l'ordi familial qui plus est, en panne et un manque de temps au boulot m'ont écarté du blog ces 2 derniers mois.  On va recommencer doucement mais avec du sérieux (qui a dit chiant ?), en vous montrant ma façon de décrasser les pièces en alliage léger (corps de carbu) et la boulonnerie.  Le résultat est garanti extra.  Pour cela j'utilise des brosses en poil de bronze (attention : à ne pas confondre avec le laiton, plus dur et qui raye) que l'on trouve dans le rayon entretien des meubles d'antiquaires (ou d'ébénistes, c'est pareil) des hypers de bricolage.  Attention ce n'est pas donné et les poils très tendres se tordent facilement si on appui de trop fort.  Il faut compter de 12 à 20 € la brosse suivant modèle.  Faut pas hésiter à frotter, il n'y a pas de risque à ce que ça raye, ça a seulement une action décrassante et polissante, c'est pour ça que l'on s'en sert sur les vieux bois encrassés de cire.  Vous pouvez parfaire le résultat avec un nettoyant alu et un chiffon mais l'utilisation n'est pas facile sur les pièces biscornues. Vous pouvez également trouver ce type de brosses sur internet notamment sur le site des frères Nordin (dont la brosse circulaire qui se fixe sur le mandrin d'une perceuse).  Voici mes brosses à moi tout seul :

Voyez ce que ça donne (à vous trouver celui qui a été fait) :

Pour la boulonnerie, on fait pareil en insistant sur les filets (pour ceux qui on des restes de "frein-filet", il vaut mieux utiliser une petite brosse en laiton, j'ai dit petite parce que sinon, ça vous chatouille les doigts).  A l'aide d'un pinceau d'écolier (vous savez ceux que vous utilisiez à l'école pour peindre les cadeaux hideux de la fête des mères et des pères) je passe ensuite sur la tête de la vis du vernis métal transparent satiné qui donne un bel effet patiné comme vous pouvez le voir sur la photo.  Pour la vieille boulonnerie en acier qui a rouillé, je passe du Rustol.  Surtout ne pas étaler une couche trop épaisse, utiliser seulement le bout des poils (du pinceau !).  Pour maintenir les vis debout, j'ai percé un morceau de bastaing du diamètre de la vis et hop ! ça tiens tout seul. Toujours laisser durcir le vernis ou le Rustol plusieurs jours.  Après avoir remis les vis en place sur votre moto, je repasse un petit coup de vernis pour oter la marque qu'à pu faire la clé ou le tournevis. Ne pas oublier : ne pas surcharger de vernis !  Regardez ci-dessous l'état de mes vis qui étaient oxydées (si trop rouillé leur faire prendre un bain d'acide phophorique mélangée à de l'eau mais ceci sera le sujet d'un autre message) : 

Devinette : d'où proviennent les 4 vis à tête conique de devant ??? (que servent-elles à maintenir ?) c'est sur une Guzzi bien sur...    

...Et pour l'intérieur :

Pour nettoyer l'intérieur des carbus, j'utilise un appareil à ultra sons : prendre un bac mini de 5 litres car étant donné qu'on ne le remplit pas à ras bord, il n'y a que 4 litres d'efficace.  C'est juste assez pour un carbu de moto (il y a plus grand mais c'est plus cher !).  Un site ou en trouve à un très bon rapport qualité/prix : Frankonia spécialisé dans les articles de chasse. ça sert à nettoyer les étuis de balles (mais pas les trous), et les éléments d'armes de collection (c'est fabriqué chez les casques à pointes).  Ils conseillent d'utiliser avec un liquide spécial qui coûte la peau des fesses (17 euros le litre), moi j'ai trouvé ce que c'était comme liquide : c'est ce qu'on trouve chez Casto ou Leroy Merlin en bouteille plastique sous le doux nom de "Substitut de Trichloréthylène" (sur la bouteille c'est aussi marqué Dégraissant tous Métaux), même odeur, même sensation grasse au toucher et même efficacité mais 3 fois moins cher !!! (par contre ça n'a rien à voir avec le vrai Trichlo, de ce côté là il y a arnaque).  Sinon on peut aussi nettoyer l'intérieur des carbus en les mettant à chauffer dans du vinaigre d'alcool blanc, mais sans porter à ébulition et en retournant régulièrement le carbu pour que le vinaigre pénètre partout.  Un conseil : utilisez une gamelle de la cuisine quand maman n'est pas là...  Mais je préfère les ultra-sons (et faut rentabiliser la friteuse).  

C'était hier après midi, chez mon pote Patrick, le Harry Potter de la Guzz... Le 1000 que j'avais récupéré chez un férailleur de bécanes, qui n'avait pas tourné depuis (certainement) un paquet d'années et qui pourrissait dehors (il y avait de l'eau dedans), eh bien hier dimanche il a tourné ! et à la première étincelle (ça a même foutu le feu, mais je crois que c'est plutôt à cause du nom de famille de l'homme à la clope. Les initiés comprendrons à moins d'aller voir le message du 18 août 2010).  En tout cas bravo Patrick...  Le + c'est qu'avec le moteur il y avait aussi 70% de la moto et... la carte grise "solo et side-car" que j'ai eu aucun mal à mettre à mon nom (mais la scène à la préfecture mériterai un squetch comique : concernant la mention "solo et side car" l'employée était paumée, d'après ce qu'elle comprenait, elle pensait qu'il fallait deux immatriculations à interchanger en fonction de l'utilisation que je faisais de la moto : soit solo ou soit side car). Un de ses collègues a du venir à son secours. A mon avis, les sides non constructeurs doivent se raréfier !  Après recherche, il y a eu 5 Convert attelées en France. Il est possible que celle-ci était à Krajcka, elle avait des auto-collants partout et une bavette du célèbre dealer Guzzi qui en a eu une (essayée dans Moto Revue de la fin des 70's). Pour le reste de la moto, avec Patrick on a réussi à trouver les bouts qui manquaient, assez facilement car sur les Guzzi d'une même époque, la plupart des pièces sont interchangeables. A l'origine c'était une Convert de 1977 mais une boîte mécanique a été installée dessus. Moteur refait, microbillé, Patrick c'est bien simple, il a tout le matos (de pro)... Même la fraiseuse (mais pas de friteuse).  Bon c'est vrai qu'hier, avec le nuage radioactif, je l'ai trouvé un peu vert fluo le Patrick, mais ça ne l'empêchait pas de remonter une 850 GT California...  A j'oubliais : le système complet de la boîte Convert est à vendre... 

Après ça, il a fouillé dans son stock de photos : alors j'en profite pour mettre son chop de trial, allégée au max, grand guidon, centre de gravité très bas, petit réservoir : y'a pas mieux dans les zones... Et ce guidon c'est bien pour faire sécher son linge. D'ailleurs, cette moto va bientôt reprendre du service après quelques ennuis de santé...  Le drapeau est toujours vivant, il a été mis à l'entrée de son poulailler (5 poules qui ne font pas de prisonniers mais qui remuent la queue quand elles me voient).  Si vous êtes sage, vous aurez prochainement droit à voir d'autres photos bizarres. 

... et pas éthylique celui là.  Voici quelques photos qui font mal au coeur : ces 2 motos dorment depuis des années dans des granges. Pour la Guzzi, la proprio refuse de la vendre et pour la Triumph (boîte séparée donc une des premières Bonneville, peut-être 1961 ou 1962), vente bloquée pour cause d'histoire de famille (mais j'ai été vraiment à 2 doigts de la récupérer). J'espère qu'un jour, ces deux motos qui pourrissent ressortirons pour revoir le soleil, le bitume et leurs copines...

Vu sur Ebay : vente de la maquette Protar neuve de la Guzzi California 850, et c'est pas gratuit, il y en avait 2 à vendre, l'une est partie à 350 € environ et la deuxième ne trouve pas preneur à 690 € (!). D'après ce que j'ai lu ce modèle est très rare. S.O.S : un des abonnés du blog cherche quelqu'un dans le Gard pour faire de la mécanique sur la boîte à vitesse de sa Florida... Si vous êtes la personne qu'il faut, me contacter dans le colonne de droite.

Quand on voit les flots d'encre, de salive et de bave (c'est pareil mais pas produites par le même effet) que va faire couler la prochaine California (voir message du 4 février), il est bon de se rappeler des bavardages qu'avaient suscités les différents changements esthétiques chez Guzzi au fil des époques. Je me souviens particulièrement des grimaces qu'avaient fait les Guzzistes des années 70 quand était sorti la California 2 : ce n'est pas le look général plutôt réussi, mais le look du moulin qui avaient fait causer dans les chaumières. On venait de passer des cylindres ronds à des cylindres carrés. Sortez les goupillons et les gousses d'ail ! Vadé Rétro Satanas (et diabolo) ! Un fossé venait de se creuser dans le monde Guzzi. Mais il y eu pire 5 ans après, en 1987 quand sorti la California 3, alors là, c'était le bouquet, qu'est ce que c'est que ce look ? Un engin agricole (Massey Ferguzzi) qui veut jouer les commodes Louis XV ? Ressembler à une armoire Normande passe encore, mais là, il y avait un choc de cultures, et pas agricoles celles-là !  J'avais remarqué par la suite que la California 3 avait peut-être rebuté la clientèle acquise de la marque mais avait attiré de nouveaux tifosi... J'avais déjà abordé ce sujet en avril 2010, voir mes archives en haut de la colonne de gauche. En ce qui me concerne, le moteur qui récolte mes faveurs est celui de la 850, le rond bien sur, mais bon, ils ont tous un charme propre à chacun. Il faut bien évoluer sinon on recule et on crève. Je ne regrette absolument pas mon côté Australopithèque, je préfère ma tronche. Et puis avant de rouler en Guzzi, je roulais Triumph et aussi chez eux il y avait des querelles de clocher (d'où le titre de ce message) : j'en avais rencontré un, sympa, qui préférait les moyeux coniques, oui vous avez bien lu, les moyeux coniques des roues plutôt que les moyeux cylindriques montés par la suite (en fait ceux avec les premiers freins à disques montés par la marque en 1973 d'après mes souvenirs) ! Et puis il y avait les moteurs de 650 cc, ceux des "vrais" Triumph pas comme les 750, surement de fausses Triumph fabriquées en Chine ! et puis les carbus aussi y avaient droit : les Amal concentriques c'était ceux des "vrais" Triumph, et pas comme celles qui avaient des carbus à cuves carrées... Et si il avait que ça, je passe le côté droit ou gauche du sélecteur et l'âge de mon facteur !!!  Bon c'était mon coup de gueule final, pas trop méchant, c'est pas le genre de la maison.

J'ai pris la photo de mon moteur de 850 aujourd'hui entre midi et deux... Il y a aussi ma Calif 3 ci-dessous avec le noir du moteur un peu écaillé (il a été repeint depuis).

Et pour finir, photo du superbe casque d'un possesseur de Le Mans. beau travail...

ça fait 2 ans que t'as quitté le monde terrestre, ton coeur n'a pas eu le courage de t'emmener plus loin. On s'est surtout apprécié au bord de l'eau, une canne à pêche à la main en rêvant aux Gitane-Testi et aux Malaguti...  T'étais resté solitaire n'accordant de l'affection qu'à ta 650 Benelli Tornado coursifiée par Charly Fry. Je ne suis pas sur qu'actuellement ta moto soit entre bonnes mains. Les rats passent... (ajouté le 27 janvier : mon pote Alain m'a dit hier soir que tout était rentré dans l'ordre...) Quand je pense que je t'avais connu avant de naître... (nos mères, enceintes, se parlaient.  On avait juste à sortir le bras pour se serrer la main).  Voilà, hommage rendu.  A une prochaine, c'est sur.

Bon, j'ai envoyé cette vidéo directement à quelques uns d'entre-vous mais comme je viens de la trouver sur Youtube, je vais en faire profiter tout le monde.  Petite remarque : ce film date plutôt de 1960 (c'est ce qui est marqué sur la version que je possède depuis quelques années, confirmé par le look des spectateurs) plutôt que de 1970 comme c'est marqué sur la version de Youtube...  Les motos sont des 500 mono Falcone, d'ailleurs on peut en voir 2 pilotées par des flics dans Le Corniaud (1965).

Vue du Chateau de Chambord en septembre 2008, où il avait été question pendant un temps que les Stones y fassent un concert...  Les jardiniers ont du s'éclater !

Si certaines motos présentées dans des précédents messages avaient un freinage plus qu'aléatoire, la California 2 (équipée "Très Longue Route") d'en dessous peut voir venir... C'est de l'efficace comme aurait dit Audiard. J'ai aussi dans mon stock de curiosités cette belle paire de moustache. La photo a été prise contrairement aux apparences non pas au fin fond de la forêt de Brocéliande mais à Luzé près de Richelieu à la Fête de la Moto Ancienne.

Ah ! ça c'est intéressant : j'ai retrouvé dans un Moto-Revue d'octobre 1965 cette photo du proto de la Guzzi 700, future V7 qui sera quant à elle présentée officiellement 2 ans plus tard et disponible en France qu'en 1968.  C'est la toute première fois que cette Guzzi bicylindre apparait dans la Presse française, elle est LA première de toute une lignée qui deviendra emblémathique de la marque.  Elle affiche un habillage "Police", normal puisque c'est l'administration italienne qui avait souhaité que Guzzi leur propose un nouveau modèle, capable de parcourir 100 000 Km sans ennui, afin de remplacer leurs anciens 500 monocylindres à plat "Falcone" (dont on peut en voir 1 belle paire dans "Le Corniaud").  L'autre gros cube (1200 cc était énorme à l'époque) est la fameuse Apollo de Ducati qui ne sera quant à elle jamais mise sur orbite...  Dommage, je pense que cette moto avait un certain avenir, et même un avenir certain comme aurait dit Coluche...  Dans la légende des photos, on peut lire que ces 2 motos sont présentées comme des challengers auprès des flics US à la 1200 Harley présentée plus haut sur la même page...  L'auteur de l'article ne croyait pas si bien dire (ou plutôt écrire) puisque le référencement de cette moto pour les "cops" de certains Etats US donnera 9 ans plus tard LA California, dérivée de l'Ambassador (base V7) et surtout de la magnifique Eldorado (base 850 gt) dont peut en voir un paquet dans "Magnum Force" avec Clint Eastwood, premier film de la série des "Inspecteur Harry" sorti en 1973...  En fin d'article, il est amusant de constater que l'arrivée de la 450 Honda sur le marché européen est déjà considéré comme un "péril jaune" mais dans le sens positif puisque sur la page précédente où on présente la moto, l'article insiste sur le rapport qualité/prix imbattable de la Nippone qui risque de donner du fil à retordre au "vieilles" européennes.

Puisqu'on est dans les vieilleries, j'en profite pour ajouter cette chanson "La Complainte du Motocycliste" dénichée dans la revue "Motocycles" Spécial Salon 1949...  Si vous lisez mal, cliquez sur l'image pour l'agrandir